C’est reparti les meilleurs productions audio,audiovisuels, et écrites sur
l’apatridie seront récompensées par l’Agence des nations unies pour les
réfugiés(Unhcr) et la Direction d’aide et assistance aux réfugiés et apatrides
(Daara).Le lundi 17 décembre 2018, le concours qui consacre les meilleurs productions journalistiques sur ce fléau à
été lancé à la salle polyvalente du ministère des affaires étrangères à
Abidjan.Selon les initiateurs de ce prix, il vise à promouvoir la communication
autour de la lutte contre l’apatridie.Le président de l’Union nationale des
journalistes de Côte d’Ivoire(Unjci), Moussa Traoré a salué cette initiative,
car a-t-il reconnu le taux d’apatridie en Côte d’Ivoire est l’un des plus élevé
au monde.Pour le représentant du représentant résident du Unhcr, Sébastien
Apatita, la lutte contre l’apatridie est une responsabilité collective.
«Pour cette édition, je souhaite des
productions éloquentes qui contribueront à la prise de conscience sur ce fléau
et à son éradication», a-t-il souhaité.Pour candidater, il faut être détenteur
d’une carte de presse et soumettre un production de moins de 13 minutes pour
les catégories audio et audiovisuel et de moins de 10.0000 caractères pour la
catégorie presse.Les productions doivent porter sur l’apatridie et les genres à
soumettre sont le reportage, l’interview et l’enquête.La date limite de
réception des productions est fixé au 29 mars 2019.
Les premiers de chaque
catégorie bénéficieront d’un voyage en France ou en Italie pour un renforcement
de capacités sur les droits de l’homme.Pour rappel les apatrides ou personnes à
risque d’apatridie sont des individus qui ne peuvent pas prouver le lien
juridique qui les lie à un état, ils sont donc sans nationalité.Selon les
estimations l’apatridie touche environ 700 mille personnes en Côte d’Ivoire.
Essoh Lohoues Fulgence