Le mardi 7 mai 2019, la CEDEAO, le HCR et la Côte d’Ivoire ont célébré, à Abidjan, les deux ans du Plan d’action deBanjul sur l’éradication de l’apatridie en Afrique de l’Ouest.

A cette occasion, M.Mohamed Askia Touré, Représentant du HCR en Côte d’Ivoire, a salué l’adoption dudit Plan d’actions, qui a permis à l’espace CEDEAO de faire un bond qualitatif dans la lutte contre l’apatridie. Il a cependant invité les Etats-Parties de ce Plan à redoubler d’efforts pour parvenir au résultat final escompté.

Un film-documentaire réalisé par le HCR et qui montre deux adolescentes orphelines non reconnues par leurs parents et sans documents de naissance, donc à risque d’apatridie, mais cependant sauvées par l’Agence des Nations unies et ses partenaires ivoiriens, a été projeté pour la circonstance dans l’optique de mettre en exergue des cas pratiques d’apatridie et de risque d’apatridie et d’interpeller la conscience collective des Etats et des acteurs de la société civile.  Le cocktail dinatoire qui a suivi, a permis aux participants de mieux fraterniser en vue d’une collaboration efficiente.

Adoptée en mai 2017 et faisant suite à la Déclaration d’Abidjan de février 2015, le Plan d’action de Banjul est un document déterminant et contraignant pour les Etats membres de la CEDEAO dans leur engagement à éliminer le phénomène de l’apatridie sur leurs territoires respectifs.

Le Réunion d’Abidjan, qui s’inscrit dans la droite ligne de celle de Saly (Sénégal, 12-14 novembre 2018) vise à faire le point des actions menées par les Etats de la CEDEAO dans la lutte contre l’apatridie, à mi-parcours de la Campagne décennale «Ibelong » (J’appartiens) décrétée par le HCR en 2014 et dont le terme est en 2024. Elle vise également à préparer le Segment de Haut Niveau du HCR qui se tient  à Genève en octobre 2019.

HG