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Actualité Politique

COTE D’IVOIRE- Le président de l'Union des Enseignants du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix, Abdoulaye Kouyaté a animé une conférence de presse à la rue Lepic ce samedi 15 aout 2020

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DECLARATION UERHDP


Le 27 juillet dernier à Bouaké, plus de 7000 enseignants du préscolaire, du primaire et du secondaire militants de l'Union des Enseignants du RHDP rendaient un hommage populaire au Premier Ministre Amadou GON COULIBALY.

A la suite des funérailles nationales à Abidjan et à Korhogo, les enseignants venus des 675 sections que compte cette structure spécialisée du parti ont réitéré leur gratitude au Premier Ministre pour toutes les actions réalisées sous sa houlette en faveur du secteur de l'éducation-formation.

Je voudrais rappeler que la vision du Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, fait la part belle à l'édification d’une école ivoirienne performante, moderne et adaptée à l’offre nationale en matière d’emploi. 

Nous étions à Bouaké donc pour saluer la mémoire de celui qui fut la cheville ouvrière de cette transformation. 

A la faveur de ce rassemblement historique, les enseignants du RHDP ont analysé la situation politique nationale. À ce titre, ils ont reconnu que la disparition du Premier Ministre, Président du Directoire et candidat du RHDP à trois mois des élections présidentielles constituait un handicap politique majeur pour le parti.

Le choix d'un nouveau candidat au pied levé s'avérait problématique du fait des risques de division et de scission que cela pourrait comporter.

Les enseignants ont convenu qu'il était hasardeux de proposer un autre cadre du parti pour porter notre candidature, du fait de l'impréparation du candidat lui-même et de nos militants à une autre option après que nous avons travaillé pendant de longues années à promouvoir la candidature de l’illustre disparu.

C'est pourquoi, les enseignants du RHDP, de façon unanime et solennelle, ont sollicité que le Président Alassane Ouattara accepte de briguer un autre mandat à l'occasion des élections du 31 octobre 2020. Une motion a été lue à ce propos dont copie lui a été transmise par les soins de Madame le Ministre Kandia CAMARA. 

Fort heureusement, le Président de la République a donné une suite favorable à notre doléance, dans son adresse à la Nation le jeudi 6 août dernier, en acceptant d'être le candidat de notre grand parti.

Tout en nous félicitant de cette décision historique qui traduit l'attachement du Président à la Cote d'Ivoire, nous tenons ici à exprimer notre incompréhension face à l'attitude rétrograde et violente d’une certaine opposition depuis l'annonce de cette candidature. 

Notre perplexité est d'autant plus grande que les agitateurs en question ont fait campagne en 2016 pour le vote de la constitution qui permet justement au Président de la République de briguer un autre mandat. Nous ne comprenons pas cette démarche ambiguë qui veut une chose et son contraire. 

Evidemment, personne n'est dupe : il ne s'agit pas de vérité juridique mais bien de l'expression d'une peur frénétique face à la candidature qui annihile les illusions de ceux qui croyaient que le temps était venu de revenir au pouvoir ou d'y accéder. 

Or, ils ont contribué au vote de la constitution du 8 mars 2016 à plus de 93%. 

Qu'ils se souviennent que c'est bel et bien au nom des nouvelles dispositions contenues dans la nouvelle loi fondamentale que celui qu'ils considèrent désormais comme leur référence, à savoir Monsieur Henri Konan Bedié, est candidat à 86 ans. Il est inutile de préciser que la constitution de la 2ème république, selon le principe de la limitation d'âge, le disqualifiait.

Monsieur Bedié et ses suiveurs sont bien heureux de se soumettre au suffrage des Ivoiriens sur la base d'une constitution dont ils contestent l'application quand il s'agit de l'adversaire. 

Pourtant les choses sont simples. Depuis la seconde guerre mondiale et l'instauration des formes démocratiques modernes, nous sommes coutumiers des changements de constitution qui induisent ipso facto une remise à plat de l'ordre juridique en cours, à moins que le nouveau texte précise expressément le contraire. Monsieur Bedié et ses affidés, suiveurs et thuriféraires le savent parfaitement.

Ils le savent d'autant plus que dans le cas d'espèce, l'article 183 de la constitution entérine et consacre la candidature du Président Alassane Ouattara. N'eût été la mauvaise foi d'une opposition abonnée à la manipulation consacrée comme arme politique, nous serions tous en train de préparer les prochaines échéances selon le chronogramme de la Commission Electorale Indépendante (CEI). 

Nos concitoyens, dans leur écrasante majorité, ne comprennent donc pas l'attitude d'une certaine opposition nostalgique des moments de braise, qui rêve de voir notre pays renouer avec le chaos ayant caractérisé leur pouvoir.

Ils veulent jouer sur la peur des ivoiriens. Ils veulent ressusciter les vieux démons de la division sur fond de considération tribale et religieuse. 

Ils n'aiment pas voir la Côte d'Ivoire en paix et engagée sur la voie du progrès. 

S’ils n’avaient pas un autre agenda, ils se seraient engagés au contraire dans le processus électoral. 

Ils auraient proposé aux ivoiriens un projet de société avant-gardiste et un programme de Gouvernement lisible. 

Ils auraient présenté leur vision pour notre pays afin que nos concitoyens voient où ils veulent nous conduire et de quelle façon ils comptent disposer de notre destin. 

Pour ces politiques des réseaux sociaux, ministres du verbe gratuit et populiste, tous les faux débats sont utiles, la fin justifiant les moyens. 

La fin en effet, c'est de loger dans la conscience collective une psychose ambiante.

Tout y passe : désinformation, fakenews, manipulation, incitation à la haine. Ils sont les champions de toutes les dérives. 

Ces va-t-en-guerre sont couchés sans leurs chambres douillettes de Paris, Londres et New York quand ils incitent nos jeunes à investir et envahir la rue pour se faire massacrer. Ils rêvent d’un carnage pour voir la situation s’enflammer et accuser le pouvoir de tuer le peuple. 

Ils n'aiment pas la jeunesse. Ils veulent juste en faire un tremplin ou un marchepied pour accéder au pouvoir. Il est temps que cela cesse. Ils ont trop fait de mal à nos enfants, après les avoir utilisés pendant 10 ans d'une refondation scabreuse et scandaleuse. Or donc, les rébellions et le chaos constituent le fonds de commerce de certains politiciens à courte vue.

Que cessent la danse honteuse de ceux qui ont leurs enfants dans les universités les plus prisées du monde mais qui violent les consciences des enfants de pauvres à qui ils n'ont de cesse de faire miroiter monts et vallées. 

L'UE-RHDP se pose bien des questions. 

Pourquoi faut-il monter en épingle des intérêts personnels basés sur la peur de perdre les élections pour détourner nos enfants de l'essentiel ? 

Pourquoi met-on sa progéniture à l'abri au moment où l'on pousse les autres dans le dos pour agir contre la république ? 

Pourquoi cette énergie sordide à détruire ce qu'ils n'ont pas pu construire quand ils étaient aux affaires. 

Pourquoi cette haine pour la Côte d'Ivoire et pour les ivoiriens ?

Pourquoi ? Pourquoi ?

Je voudrais rafraichir la mémoire des négateurs qui prennent prétexte de l'engagement du Président de la République de ne pas postuler à l'élection présidentielle. Ils oublient la profession de foi de Monsieur Henri Konan Bedié qui a juré la main sur le cœur qu'il ne serait pas candidat après 75 ans. 

Ils oublient Mamadou Koulibaly et Affi N'Guessan ont fait campagne contre la constitution de 2016 en affirmant sans ambages que celle-ci permettrait au Président Alassane Ouattara de se porter candidat en 2020.

Ils ont oublié que pour Bedié, OUATTARA était hier "un homme de talent, un homme de paix à qui le pays devait une amélioration significative de la situation sécuritaire". 

Vous venez de voir avec cette euphorie Bedié parlait du Président Ouattara et de sa gouvernance il y a quelques années. Si le ridicule tuait !

En tout état de cause, les enseignants du RHDP invitent instamment nos opposants à un débat démocratique franc et apaisé où chaque acteur politique fera ses propositions aux ivoiriens. 

Comme nos concitoyens dans leur grande majorité, nous voulons une élection présidentielle civilisée pour le bonheur de nos enfants. En tant qu'enseignants en effet, nous faisons ce choix car lui seul permet d'assurer une formation de qualité à notre jeunesse. Telle est notre posture et nous n'y dérogerons jamais. 

Bientôt, nous allons reprendre notre bâton de pèlerin en envahissant le territoire national pour montrer le bilan du Président de la République et du RHDP. 

Nous allons porter le bon message à nos militants et aux ivoiriens afin que la vérité triomphe définitivement. 


Je vous remercie.


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