Le grin 2.0
est un rendez-vous mensuel d’échanges avec les différentes communautés, les
influenceurs du web, et des hommes de médias, initié par le
journaliste-Bloggeur, Daouda Coulibaly alias Sa Majesté.
Ce jeudi 5 décembre 2019 à
Abidjan dans la commune de Cocody s’est tenue la deuxième édition de ce rendez-vous
autour du thème « Le rôle des organisations de jeunesse dans le processus
électoral ».
Avec Evodie
Bognini, directrice programme à O’dace féminine, Gaoussou Diabaté, président de
la fédération de l’union de jeunesse communale de Côte d’Ivoire, Seydou Sangaré
activiste web et Serge Adja commissaire central à la commission électorale
indépendante de Côte d’Ivoire, ils ont exposé sur les droits et devoirs des organisations
de Jeunesse dans le processus électoral, l’importance des réseaux sociaux et la
caution de cent millions de FCFA pour être candidat à l’élection présidentielle
tel que proposé par Alassane Ouattara lors de la visite d’État dans la région
du Hambol.
Selon Evodie Bognini, l’encadrement des jeunes est une réalité en Côte
d’Ivoire «Les organisations de la société civile sont à la tâche pour donner
des formations sur la citoyenneté aux jeunes. A travers les séminaires que nous
effectuons sur l’étendue du territoire nationale à l’initiative de O’dace
féminine et autre ONG, les jeunes reçoivent des formations sur tous les aspects
de la vie politique», a-t-elle expliqué.
Abordant dans le même sens qu’ Evodie Bognini, Gaoussou Diabaté a quant à lui pointé du toi l’absence des organisations dans les instances de la CEI. «Nous sommes bien formés dans nos différentes organisations. Nous déplorons le fait que les décisions sur la CEI soient prises sans prendre en compte nos remarques. Aucune organisation de la jeunesse n’assiste aux réunions de décision à la CEI. Résultats : les jeunes ne se sentent pas impliqués dans les décisions de la structure. Ce qui cause très souvent des troubles lors des élections organisées par celle-ci». Prenant la parole au nom de la CEI, Serge Adja a expliqué à quel niveau les jeunes sont représentés à la CEI.
«La société civile est représentée à la CEI. La majorité des personnes des organisations de la société civile est constituée de jeunes. On ne peut donc pas reprocher à la CEI de ne pas impliquer la jeunesse». Concernant les réseaux sociaux tous les panelistes ont reconnu certaines dérives au niveau de plusieurs publications qui peuvent entretenir la suspicion avant le début et après le processus électoral.
Pour eux, il ne pas faut pas couper les réseaux sociaux mais il faut
sensibiliser les jeunes à »une utilisation responsable ». Seydou
Sangaré activiste web, le quota de cent millions de FCFA comme proposé par
Alassane Ouattara est inadmissible. «Comment peut-on proposer un tel quota.
C’est déjà, éliminer une bonne partie de la jeunesse. C’est aberrant», a-t-il
lâché
A’N