L’UNESCO a
organisé la réunion des partenaires en vue d’obtenir leur adhésion dans le
cadre de la promotion de l’Education Complète Sexuelle (l’ECS).C’était ce
vendredi 06 Novembre à Cocody Abidjan.
L’objectif
général, est d’Obtenir l’adhésion de tous partenaires. Mais plus spécifiquement,
Présenter les principes directeurs de l’ECS selon l’UNESCO, Présenter le point
des activités réalisés, Faire de tous les partenaires des acteurs de promotion
de l’ECS. Mme Coulibaly TENE Natoguènan, coordonnatrice du projet O3 de
L’UNESCO Côte d’Ivoire, a indiqué qu’à travers cette rencontre, il s’agit de
permettre à tous les partenaires et acteurs qui interviennent sur l’éducation
complète sexuelle de s’exprimer, faire le point des activités, permettre à la
société civile de poursuivre le travail, afin d’aider les jeunes face aux phénomènes
(grosses préocose,VIH SIDA) qui empêchent les élèves et surtout les fille de
poursuivre la scolarité . L’UNESCO, à travers le Programme O3 « Our Rights, Our
Lives, Our Future» (Nos Droits, Nos Vies, Notre Avenir), tient à renforcer
l’action du Gouvernement ivoirien dans les domaines de la SSR et des violences
de genre pour engager le pays vers la réalisation des Objectifs de
Développement Durable 3, 4 et 5 relatifs à la santé, à l’éducation de qualité
et à l’égalité entre les sexes.
Notons qu’en
Côte d’Ivoire, les taux nets de participation au primaire sont de 75% pour les
filles et 84% pour les garçons. Au fil des ans, l’inégalité entre les sexes se
maintient et la participation baisse à 28% pour les adolescentes et 39% pour
les adolescents au moyen secondaire. Seuls 16% des jeunes femmes et 25% des
jeunes hommes répondent correctement à des questions sur la prévention du VIH
et sont capables d’identifier les fausses croyances sur le VIH et le SIDA. En
termes de comportements, 39% des adolescentes et 60% des adolescents utilisent
le préservatif lors de rapports sexuels à risques, et les rapports sexuels
avant l’âge de 15 ans concernent 20% des filles et 14% des garçons. Le taux de
natalité chez les adolescentes, quant à lui, s’élève à 125‰. Enfin, un
adolescent sur deux (filles et garçons confondus) estime qu’un mari est en
droit de battre sa femme.
A’N