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Journée internationale de la Femme : L’évènement a été célébré par anticipation ce vendredi 6 mars, à travers des conférences, organisées au siège de l’OHADA, au plateau.

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Les femmes de la CCJA-OHADA appellent à la promotion du genre

Prévue le 8 mars prochain, la journée internationale de la Femme a été commémorée par anticipation, ce vendredi 6 Mars, par le personnel féminin de la Cour commune de Justice (CCJA) de l’organisation pour l’harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA).

 A travers des conférences-débats sur différents thèmes.  La cérémonie s’est tenue au siège de de ladite institution, au plateau, en présence du Président de la CCJA, César Apollinaire Ondo Mvé et de plusieurs personnalités du monde du Droit. Au nombre desquelles, la ministre Jacqueline Oble, membre du Conseil Constitutionnel.

A la cérémonie d’ouverture, le président de la CCJA a indiqué que des progrès significatifs sont enregistrés dans le cadre de la promotion du genre, en Afrique. Mais, dira-t-il, beaucoup reste à faire. « Beaucoup de défis restent à relever. Notamment au niveau des comportements et des pratiques. Il faut poursuivre la sensibilisation. Car c’est une noble course qui devrait, un jour, permettre à la terre des Hommes, de tirer profit du génie de tous ses enfants, hommes comme femmes », a-t-il affirmé.   

Pour sa part, la juge Esther Ngo MountNgui, Epouse Ikoué, Présidente du comité d’organisation, a indiqué que cette cérémonie a pour but entre autres, de permettre aux participants de noter les avancées en matière de droits des femmes dans le monde, les avancées dans les Etats membres de l’Ohada et les perspectives de sorte qu’en 2030, il y ait une réelle égalité entre les hommes et les femmes.

« Le Comité pour la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes, a relevé qu’il y a encore des efforts à faire. Au niveau des Etats, il y a eu beaucoup d’avancées, vu qu’il y a de plus en plus de femmes, Chefs d’Etat, Premier ministres, ministres, Président d’institutions. Mais, il y a encore des foyers de résistance qui ne sont pas textuels, mais qui sont plus liés à la culture et à l’éducation même de la femme », a-t-elle noté.  Elle a en outre, souligné que cette rencontre a pour but d’interpeller les femmes elles-mêmes, pour leur propre prise en main, mais aussi, les hommes pour un meilleur accompagnement.

« Il faut intégrer la femme dans tous les processus de paix partout où il y a des foyers de tension et pour l’amélioration des conditions de vie des femmes. Il y a des avancées dans la lutte. Il y a beaucoup de structures dédiées aux femmes. Au niveau des Etats, il y a une part du budget, désormais dédiée à l’éducation des filles. Dans les parlements et ministères les femmes sont de plus en plus présentes. C’est vrai que les quotas ne sont pas encore égalitaires, mais au fil des années, on note une réelle avancée. C’est l’éducation qui permet l’autonomisation de la Femme et qui permet à celle-ci de mieux jouer son rôle éducatif », a-t-elle poursuivi.

Pour la juge Esther Ngo MountNgui Ikoué, il est temps de travailler à faire de l’autonomisation de la femme, une réalité. « Il n’y a pas de femme sans homme et pas d’homme sans femme.  En tant que juge à la CCJA, je rêve de voir une meilleure représentativité des femmes. Il faut mieux se conformer aux conventions internationales et africaines, élaborer davantage de programmes pour implémenter l’égalité des genres, une prise de conscience de tous, des droits de la femme », a-t-elle poursuivi. 

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