– Mesdames
et Messieurs les Présidentes et Présidents des partis politiques membres des
plateformes CDRP, EDS, GPS;
– Mesdames
et Messieurs les Présidentes et Présidents des partis que sont I’URD, LIDER et
L’UDPCI ;
– Mesdames et Messieurs les Représentants des organisations syndicales des
travailleurs des secteurs publics et privés ;
-Chers membres de la société civile ;
-Chères Sœurs et chers frères,
C’est un plaisir, pour moi, de vous recevoir au siège du PDCI-RDA pour
échanger sur les questions relatives à l’État de notre nation.
J’ai écouté, tour à tour, chacune des composantes de notre assemblée représentant
des forces vives significatives de notre pays.
Il se dégage de toutes les interventions la nécessité de restaurer l’état de
droit et la démocratie en vue de rétablir les droit élémentaires de nos
citoyens privés de libertés
publiques et individuelles.
Je note, comme vous, que l’unité nationale est gravement menacée et que
l’Etat s’effondre progressivement depuis l’intrusion du pouvoir exécutif dans
le fonctionnement de la justice et de sa main mise sur toutes les autres
institutions de la république; notamment le conseil constitutionnel
et la CEI.
Dès la fin de la crise post-électorale en mai 2011, nous avions nourri
beaucoup d’espoir, en matière de réconciliation des filles et fils de Côte
d’Ivoire, avec l’institution de la commission dialogue, vérité et
réconciliation(CDVR).
Malheureusement, les ivoiriens et tous ceux vivant en Côte d’Ivoire n’ont
pas été rassemblés pour asseoir les fondements de la cohésion nationale et
reconstruire l’unité nationale, à travers une paix définitive et durable.
En conséquence, la dégradation du tissu social se poursuit.
Nous assistons à des emprisonnements arbitraires des démocrates ivoiriens,
suite aux manifestations pacifiques occasionnées par la violation de la
constitution ivoirienne par le President sortant Alassane OUATTARA, en briguant
un troisième mandat à l’élection du 31 Octobre 2020.
Cette forfaiture ne saurait être tolérée par le peuple souverain de Côte
d’Ivoire.
Nous sommes ici, ce jour, partis politiques, plateformes politiques,
organisations syndicales et société civile, pour exprimer notre farouche
opposition à cette violation de la loi fondamentale, la constitution.
Au demeurant, vos interventions respectives nous imposent de nous prononcer
sur la tenue de l’élection présidentielle d’octobre prochain sans condition .
Il nous revient, au regard de tout ce qui a été dit, d’agir pour protéger
l’équilibre de la nation, préserver les droits des citoyens à l’accès à tous
les postes électifs, et que la régularité de la dévolution du pouvoir d’Etat
soit assurée dans l’équité, la justice et la légalité et la paix.
Cette action citoyenne est, légitimement, fondée car le 14 Septembre 2020,
le Conseil Constitutionnel, avec la complicité de la Commission Électorale 𝗱𝗶𝘁𝗲
Indépendante, a invalidé les dossiers de plusieurs candidats à l’élection
présidentiel du 31 Octobre 2020, sur la base de fallacieux arguments, tels que
rappelés par les différents intervenants et dans le même temps autorisé 𝗹𝗮
𝗰𝗮𝗻𝗱𝗶𝗱𝗮𝘁𝘂𝗿𝗲
𝗮𝗻𝘁𝗶𝗰𝗼𝗻𝘀𝘁𝗶𝘁𝘂𝘁𝗶𝗼𝗻𝗻𝗲𝗹𝗹𝗲
𝗱𝘂
𝗦𝗶𝗲𝘂𝗿
𝗔𝗹𝗮𝘀𝘀𝗮𝗻𝗲
𝗗𝗥𝗔𝗠𝗔𝗡𝗘
𝗢��𝗔𝗧𝗧𝗔𝗥𝗔
𝗽𝗼𝘀𝘁𝘂𝗹𝗮𝗻𝘁
𝘂𝗻
𝟯𝗲̀𝗺𝗲
𝗺𝗮𝗻𝗱𝗮𝘁
.
Voilà, ainsi résumé, Mesdames et Messieurs les Présidentes et Présidents des
partis politiques et des organisations syndicales, ce à quoi doit répondre
notre déclaration de ce jour.
Face à la forfaiture, un seul mot d’ordre irréversible, la désobéissance
civile dans l’unité d’action et dans la bonne programmation.
Je vous remercie.
𝗙𝗮𝗶𝘁
𝗮̀
𝗔𝗯𝗶𝗱𝗷𝗮𝗻,
𝗹𝗲
𝟮𝟬
𝘀𝗲𝗽𝘁𝗲𝗺𝗯𝗿𝗲
𝟮𝟬𝟮𝟬.
𝗛𝗲𝗻𝗿𝗶
𝗞𝗼𝗻𝗮𝗻
𝗕𝗘𝗗𝗜𝗘
𝗣𝗿𝗲́𝘀𝗶𝗱��𝗻𝘁
𝗱𝘂
𝗣𝗗𝗖𝗜-𝗥𝗗𝗔
𝗣𝗿𝗲́𝘀𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁
𝗱𝗲
𝗹𝗮
𝗖𝗗𝗥𝗣